Arcançon
Espèce de poix résine, qui se faisait autrefois avec le "galipot" (ou encens madré), en se faisant cuire jusqu’à ce qu’il soit presque brûlé. On l'appelait également "cray sec". L’arcançon que vendaient les droguistes de Paris venait de Bordeaux et de Bayonne et n’était autre chose que ce qui était resté dans les alambics après qu’on en ait tiré l’huile. Il devait être sec, transparent et foncé en couleur. C’est avec l’arcançon qu’on faisait la poix noire. On le confond parfois avec la colophane. D'après le Dictionnaire universel de Commerce, 1723