Le Bouvet n°198

OUTILLAGE : Nouvel assemblage pour un nouveau maillet – NOUVEAUTÉS - ACTUS : Interview : Florent Staes (Ets Bordet) – NOUVEAUTÉS - TESTS : Test de la nouvelle ponceuse roto-excentrique Bosch « GET 75-150 » – DOSSIER : LED en ameublement : une nouvelle méthode pour créer ! – NOUVEAUTÉS - ACTUS : Interview : Bénédicte et Xavier Désindes (salon « Habitat et Bois » d'Épinal) – TECHNIQUE D’ÉBÉNISTERIE : Travaux à la toupie : les toupillages complexes – NOUVEAUTÉS - TESTS : Test du nouveau guide angulaire Veritas
Le Bouvet n°198 Les LED en ameublement – Mettez en lumière vos créations
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Au sommaire de ce numéro :

  • OUTILLAGE : Nouvel assemblage pour un nouveau maillet
  • NOUVEAUTÉS – ACTUS : Interview : Florent Staes (Ets Bordet)
  • NOUVEAUTÉS – TESTS : Test de la nouvelle ponceuse roto-excentrique Bosch « GET 75-150 »
  • DOSSIER : LED en ameublement : une nouvelle méthode pour créer !
  • NOUVEAUTÉS – ACTUS : Interview : Bénédicte et Xavier Désindes (salon « Habitat et Bois » d'Épinal)
  • TECHNIQUE D’ÉBÉNISTERIE : Travaux à la toupie : les toupillages complexes
  • NOUVEAUTÉS – TESTS : Test du nouveau guide angulaire Veritas
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Jpa33 24/09/2019 14h54

Bonjour.
Vouloir faire un assemblage par Q.A. entre le manche et la masse du maillet, ne doit pas faire de distorsion de matière, ni crer un vide pour réaliser cette distorsion. De plus 2 fentes longitudinales du Tenon augmentent la faiblesse de votre assemblage par 2 coins de bois dur (Même après un collage comme verrouillage)
Une solution possible : Faire une mortaise aux côtés d'Ep. légèrement inclinées (Env 5 ° chaqu'une), laisser le Tenon droit, faire 2 rainures d'évent pour la colle, faire l'emmanchement, insérer les 2 coins préalablement préparés AU PLUS JUSTE FERME et après l'encollage seul des 2 faces cotés Tenon, attendre un séchage complet.
Cordialement.

legrosseb 25/09/2019 22h16

Bonjour Jpa33,

Merci pour cette remarque à laquelle je vais tenter d'apporter des éclaircissement. Et formuler une réponse n'est pas une si mince affaire que ça!
Tout d'abord, si l'on se place en amont de la question du choix des assemblages dans le processus de conception, voici les efforts et les contraintes que l'assemblage devra encaisser:

1. un effort en cisaillement dans la section du bois à la base du tenon, à l'endroit même de la jonction entre le manche et le maillet, dans un plan perpendiculaire à l'axe du tenon.
2. un effort en flexion qui correspond "grosso" modo à un moment appliqué en pied et en bout de tenon,
3. un effort en traction dû à l'inertie du manche lors du mouvement juste avant la frappe, un effort qui aurait tendance à faire démancher la tête avant qu'elle ne frappe sur la pièce récalcitrante (cet effort reste limité au regard des deux autres et n'est donc pas dimensionnant).

L'assemblage suggéré et qui a le mérite de simplifier l'exécution consiste, si ma compréhension est bonne, en un tenon de section constante sur sa longueur et d' "évaser le tenon" vu par la tête de maillet en utilisant des cales à l'extérieur de la pièce au lieu de les insérer dans les fentes sciées dans le tenon. Ce afin d'éviter des contraintes supplémentaires dans le matériau bois dues à la déformation des lamelles. J'imagine que le but est de limiter les contraintes présentes dans le matériau au repos pour éviter de rogner sur la marge des contraintes amenant à la rupture une fois le maillet mis en œuvre. Et c'est un très bon réflexe!

La réponse ne peut être que qualitative. Et qualitativement, les déformations induites par l'insertion des coins dans la solution à queue de renard engendre des contraintes dont l'étendue est limitée à l'endroit de la flexion des lamelles et ne s'étend guère dans la pièce. Comme l'endroit d'application des contraintes en flexion, en traction et en cisaillement évoquées ci-dessus sont éloignées de cette zone de la pièce, je ne me fais pas de souci sur un cumul éventuel.
D'autre part, la géométrie finale de la solution proposée est, me semble-t-il, parfaitement identique à la solution de l'article.
Qualitativement encore, la solution proposée par l'article fait principalement reposer la solidité de l'assemblage sur les fibres des lamelles en traction (direction dans laquelle je bois est très solide) et sur les joints de colle à l'interface entre les cales et le tenon. Dans la solution suggérée, seul les joints de colle travaillent pour maintenir la tête sur le manche.

Voilà, j'espère avoir pu apporter un peu d'eau au moulin de la discussion!

Sébastien