Un chiffonnier contemporain, utile et pratique
« Le système d’ouverture par impulsion suppose que le tiroir puisse rentrer d’au moins 3 mm à l’intérieur du meuble, pour permettre d’activer le ressort. Cela implique que la façade s’encastre dans l’ouverture et qu’une marge d’au moins 3 mm soit assurée entre l’arrière de la façade du tiroir et son appui contre le corps du meuble. Mais l’inconvénient d’une façade encastrée, c’est le jeu périphérique de fonctionnement et le jour disgracieux qui en découle. Nous avons trouvé une solution à ce problème, en usinant en façade une feuillure dans le chant des panneaux constituant le corps du meuble ainsi que dans la façade du tiroir. Au final, ces feuillures s’imbriquent entre elles, éliminent le jour disgracieux et constituent une barrière aux poussières. De surcroît, elles allègent l’aspect des panneaux latéraux en réduisant leur épaisseur visible de 19 mm à 7 mm. C’est ce qui s’appelle faire d’une pierre trois coups ! Pour que cette fabrication sur feuillures soit invisible de l’extérieur, tout le corps du meuble est assemblé à coupe d’onglet. Pour un rendu esthétique poussé, c’est aussi le cas des façades de tiroir, assemblées elles aussi à coupe d’onglet. Ceux qui ont déjà scié des onglets savent que c’est un art délicat : malgré son design sobre, ce meuble sera ainsi l’occasion d’affirmer votre savoir-faire ! »
Plan du meuble proposé par Guido Henn dans Le Bouvet n° 148.
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