Une panetière provençale traditionnelle
« Nous n'avons pas rencontré de problème particulier pour la construction du meuble. Il est réalisé avec des assemblages à tenons et mortaises, comme la plupart des meubles anciens. Cependant, comme il s'agit d'un petit meuble, les tailles "classiques" des tenons sont à adapter.
La sculpture de la traverse basse a été démarrée par un néophyte qui a repris le tracé. Nous n'avons fait que reprendre sa suite pour obtenir une profondeur égale à celle du motif du dessus, dans un souci d'esthétique. Le bouquet central de la traverse supérieur a été confié à notre spécialiste dans ce domaine.
Une des difficultés a été la réalisation des assemblages des montants et traverses de la porte. Nous avons réalisé les coupes de moulures à 45°. Si cela ne pose pas de problème pour les assemblages de la traverse basse, c'est plus compliqué pour la traverse centrale, où le dégagement nécessite une précision "mécanique".
La masse de la corniche a été obtenue par assemblage de différentes pièces de bois par collage face contre face. Cette méthode permettait d'économiser plus de bois.
Des chutes de noyer ont permis de réaliser des lattes de bois, assemblées ensuite dans une feuillure faite à la défonceuse sur l'ensemble des éléments supérieurs de la panetière.
La teinte a été appliquée avant le collage des pièces. La finition a été faite au pistolet avec du vernis au tampon doré. »
Plan proposé par Jacques Meynadier et l'association des passionnés du bois du Bas-Rhin dans Le Bouvet n°153.
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