Le Bouvet n°166
Au sommaire de ce numéro :
- Plan : Un petit pont japonais, avec détail du chantier d'assemblage des poutres cintrées, l'ajustage des mains courantes et des potelets…
- Dossier : Les chambranles (présentation et comparaison avec les huisseries et les bâtis, exemples de fabrication et de pose…).
- Technique d'ébénisterie : Réalisez facilement des meubles originaux en vous inspirant de ces variations sur une série de cinq petites tables : pieds en "L", en "X", en "T"…
- Quincaillerie : Tous les détails pour connaître et poser la plus courante des ferrures de rotation : la paumelle droite.
- Tournage : étape par étape, fabriquez trois magnifiques stylos en bois collés.
Paumelles
Bravo et merci pour ce N° fort intéressant.
J'ai lu avec attention l'article sur les paumelles : même si on en a déjà posée, une piqure de rappel ne fait pas de mal.
Je suppose qu'il y aura d'autres articles sur les organes de rotation et leur pose.
Une question : pourquoi les paumelles picardes sont si chères ?
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Bonjour Bernard. Merci… pour
Bonjour Bernard. Merci… pour vos remerciements ! Oui, nous ambitionnons de traiter d'autres quincailleries de la même manière que les paumelles, si possible dès le prochain numéro.
Quant à votre question sur les paumelles picardes, je vais la transmettre à nos spécialistes Sylvian et Luc. C'est la période du 1er mai et des vacances scolaires pour certains : je vous demande donc un petit peu de patience.
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Variations sur petites tables (N 166).
Bonjour.
Page 26, 1ère colonne, 1er paragraphe :
"Mais cela peut aussi tout simplement se résoudre sur une épure à l'atelier (Dessin échelle 1).
Pour les réfractaires de calculs analytiques, un Boiseux peut - il nous montrer comment résoudre ce problème par cette Épure d'atelier ?
Bravo à l'auteur pour la démarche adoptée à la rédaction de cet article.
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Une méthode par l'épure
[Cliquez sur les images pour les agrandir]
On imagine logiquement que les axes des futures traverses auront comme point de concours le point d’intersection des diagonales du plateau.
On va donc tracer un rectangle ABCD à l’échelle 1 de 1 200 mm x 650 mm.
On trace le point O, intersection de ses diagonales [AC] et [BD].
Sur le « pied » de mon « T » d’atelier, je désigne un chant de référence, qui représentera l’axe de mes futures traverses pour les tracés à venir. Je prends soin de le repérer sur le chant de la tête de mon « T », je le nomme p.
Sur la tête du « T », de part et d’autre du repère p, j’ajoute deux points q et q’. Ils ont pour centre le point p, et sont distants de 90 mm (largeur de l’âme des pieds) (Fig. 1).
Je positionne alors mon « T », en veillant à ce que le chant de référence passe continuellement par le point O, et je le fais glisser dans le sens de la diagonale jusqu’à ce que les repères q et q’ s’alignent respectivement sur les arêtes [CD] et [AD] du rectangle ABCD (Fig. 2).
Je peux alors tracer l’axe de ma future traverse suivant mon chant désigné ultérieurement, ainsi que l’arête du chant intérieur du pied de table en reliant les points q et q’ reportés sur les arêtes [CD] et [AD].
Je procède de la même manière pour les arêtes intérieures des âmes des trois autres pieds de la table (Fig. 3).
Je peux dès lors mesurer la longueur d’arasement de mes futures traverses et relever l’angle suivant lequel elles se croisent (Fig. 4).
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